Vieillissement et mort, par Billie

 

Dossier présenté par Billie dans l’émission #194 de podcast Science.

La vie, quelle définition ? La vieillesse et la mort des obligations ?

D’abord il y a eu les films de zombies, puis les jeux vidéos, le succès de Twilight et celui de la série Walking dead. Ensuite il y a eu la paranoïa sur une épidémie de zombie aux états unis.
L’engouement du public pour tout phénomène qui transcenderait la mort est tel que nombre de journalistes ou scientifique n’hésite plus à user de titres racoleurs du type « la première cellule zombie fabriquée en laboratoire » « connaître l’heure de sa mort grâce à la science » pour attirer le lecteurs et faire connaitre leurs travaux quitte à nuire parfois à la qualité de l’information. Aujourd’hui même des dirigeants d’entreprises de biotechnologies parient que certains d’entre nous vivrons 1000 ans.

Est ce possible ? La mort est elle une fatalité dans le monde vivant ? Pour être vivant faut-il être mortel ?

Je me propose ici, non pas de vous aider à y voir plus clair, mais au contraire de vous montrer qu’entre le vivant et l’inerte la frontière n’est parfois pas si simple à établir. Et si la voie est toute tracée, on ne sait toujours pas comment elle a été pavée.

L’être vivant, un chaos organisé ?

Mes amours, mes atomes et moi

L’univers est âgé d’environ 15 milliards d’années, notre système solaire et la Terre sont eux âgés de 4,6 Ga, et moi j’ai 30 ans.
Pourtant, nous sommes constitués des mêmes particules, et celles ci passent de façon indifférente d’eux à moi.

L’ensemble des atomes et des particules de l’univers ont été et sont encore crées dans l’univers, souvent au cours de réaction de fusion nucléaire au sein d’une étoile.
Et depuis le Big Bang tout ça circule joyeusement, dans les systèmes stellaires, les galaxies, les différentes planètes.

Un vrai business.

Mettons nous à la place des particules qui nous composent nous, notre bras, nos cheveux, notre estomac ou nos globules rouges: celles ci sont peut être présentes dans l’univers depuis des millions d’années ou elles sont peut être nées il y a quelques secondes seulement.
Certaines auront traversé plusieurs systèmes stellaires tandis que d’autres seront nées sur place.
Depuis leur apparition, elles auront été modifiées, transformés, choquées, assemblées, désassemblées, liées, brisées, retransformées, excitées peut être, et tout ça pour aller peut être un jour en passant, après une vie de tumultes et de voyages dans l’espace, au gré du hasard des rencontres, transitoirement composer un élément d’une dent de dinosaure avant de se retrouver dans le cul d’une poule ou d’aller former une infinitésimale partie de votre foie.
Du point de vue d’une particule qui aurait eu tant d’expériences, qui aurait traversé des millions de km, je ne suis pas sûre que faire partie intégrante de mon foie, de mon cerveau ou de mon colon soit considéré comme un formidable privilège ou comme l’apogée de leur carrière. Bill Bryson a d’ailleurs écrit à ce sujet : « being you is not a gratifying expereince at atomic level » et j’aurais tendance à penser comme lui, mais je suis quand même très honorée de la présence des ces atomes et particules dans mon corps et je suis particulièrement reconnaissante envers la science pour me permettre de prendre conscience de la magie de l’univers.
(Donc merci la science.)

C’est encore la science qui m’explique que ce sont les mêmes éléments chimiques, à savoir le carbone, l’hydrogène, l’oxygène, azote, divers minéraux ainsi que du soufre, du chlore, du silicium et du phosphore qui composent ma table basse de salon et ma tête. (spéciale dédicace à ma famille qui persiste à dire que la mienne est dure comme du bois)

Et pourtant, même si on met de côté mon ego, je me flatte de me dire que je suis quand même moins inerte que ma table de salon.

Mais alors si mes atomes auraient pu être ceux d’une table comme celle de ma table de salon, qu’est ce que me différencie donc d’un meuble ?

(je vous assure que je ne prends aucune substance licite ou illicite qui pourrait perturber le trajet de mes neurotransmetteurs tandis que j’écris ce texte)

Pour répondre à cette question, je suis obligé de me demander ce que je suis, et la réponse pourrait vous surprendre.

Je suis à 65% extraterrestre

Non pas que ma personne soit extraordinaire, mais elle a au moins le mérite, comme tout être humain, d’être à 65% composée d’eau. ET ça c’est MAGIQUE.
Oui parce que l’on sait que l’eau présente sur Terre actuellement est apparue plusieurs millions d’années après la formation de notre planète, et l’on sait aussi que cette même eau fut apportée par des météorites. On peut donc dire que l’eau sur Terre est d’origine extraterrestre et par conséquence, que je suis composée à 65% de molécules extraterrestres. Un être vivant est donc un être plein d’eau.

Je suis à 90% bactérienne

Mais ce n’est pas fini : on estime que pour un être humain standard (moi par exemple, je fais très bien le standard, surtout quand j’essaie désespérément de me trouver une identité discriminante par rapport à un meuble de salon, ou lors de toute réunion un peu trop mondaine, mais passons, sinon faudrait que je vous paye à la fin pour la séance, merci la psychanalyse, mais non merci mon portefeuille). Donc je disais, on estime que pour un être humain standard, pour une cellule humaine le composant, son corps est composé de 10 à 100 cellules non humaines (bactéries) ! En gros quand je me pèse sur la balance, mettons que je fais 58 kilos (hihihi), je peux considérer déjà qu’il y a 38 kilos d’eau, et sur les 20 kilos restant, 10 seront le fait de cellules avec de l’ADN humain et au moins 10 autres seront le résultat d’un gros tas de bactéries !
Je suis donc composée à 65% de molécules extraterrestres et mes cellules de mon corps sont à 90% au moins non humaines !

Mais si je détermine ce que je suis à ce qui me compose, il faut bien remarquer que mon être n’est pas fixé, il est en perpétuelle évolution.

Je suis un flux
Quand mon père, par mégarde ou par intention, (je ne le saurais jamais et je ne tiens pas à le savoir) à égaré son spermatozoïde près de l’ovule de ma mère, je suis devenue Œuf. Je n’étais constituée que d’une seule cellule, elle même constituées de molécules, constituées d’atomes qui venaient peut être de l’autre bout de l’univers et j’étais déjà à 65% extraterrestre. Mais cette cellule mère, s’est divisé en 2 cellules filles qui se sont elles mêmes divisées en d’autres cellules filles qui à leur tour se sont divisés en d’autres cellules filles, etc, etc,etc, vous avez compris le principe, des cellules se divisent pour former des cellules filles, des cellules meurent, certaines sont remplacées d’autre pas, c’est comme ça que l’on forme un bébé tout beau.
Une fois adulte, 200 milliards de cellules meurent et se renouvellent chaque jour pour maintenir l’équilibre de l’être que je suis. Tous les 10 ans environ la quasi -totalité des cellules de mon corps ont été remplacées, tout se passe comme si je n’étais qu’un flux d’électrons de particules, de molécules sans cesse renouvelées.

Qu’est ce que la vie ?

Les biologistes auraient donc tendance à définir un être vivant comme toute chose pouvant se développer et se reproduire par elle même. Cette définition a le mérite d’être globalement satisfaisante et de pouvoir correspondre à l’immense majorité des cas. Cependant, elle interroge sur plusieurs points :
Par exemple, la mule, résultat du croisement entre la jument et l’âne, deux espèces proches, est un hybride stérile (comme le croisement entre le tigre et la lionne : le tigron). Ces cellules peuvent se reproduire par elles mêmes mais pas l’individu, dès lors faut il exclure cette espèce du vivant ?
Par ailleurs, certaines structures physico chimiques vont pouvoir se développer et se reproduire par elles mêmes selon certaines conditions : c’est ce qui se passe lors de la formation et de la croissance de certains cristaux. Doit on dès lors les considérer comme vivant ?
Le sens commun nous permet de répondre par la négative.
On arrive cependant avec cette définition à une immense aberration en biologie : les virus qui ont besoin de cellules hôtes pour se développer, se reproduire ou survivre ne sont pas considérés par les biologistes comme des organismes vivants alors même qu’ils échangent avec nous en permanence du matériel génétique. On sait par exemple aujourd’hui que l’apparition du placenta serait du à la transmission de certains gênes viraux et pourtant les virus ne seraient pas vivants !
Pour parfaire donc cette définition, elle est souvent complétée de notions de physique chimie :
La vie est alors considérée comme un état dynamique ou latent (noir ou blanc, avec ça on fait pas trop de mécontents puisque qu’on inclut tout le monde , c’est comme dire avec ou sans poils pour décrire l’homme, on est bien avancé) d’unités complexes (on l’a compris c’est un truc compliqué) auto organisées ( le cristal est auto organisé, l’atome est auto organisé, on n’est toujours pas plus avancé)et homéostasiques ( c’est à dire qui est capable de conserver son équilibre en dépit des contraintes extérieures, par exemple chez l’homme on parle d’homéostasie pour expliquer le maintien de la glycémie autour d’une valeur moyenne) de la matière possédant éventuellement une capacité de duplication et d’évolution (c’est en option un peu comme l’absence de compte en suisse chez un homme politique français ou la programmation pour une machine à laver)..

FIIOUU, vous êtes toujours là ?

Alors pour pimenter un peu l’histoire, on rajoute parfois une pincée de thermodynamique, histoire de nous impressionner parce que ce seul concept à le mérite de donner des sueurs froides dans l’assistance et faire donc taire les questions qui pourraient montrer que de toutes façons, on pige pas grand chose en thermodynamique.

En thermodynamique, on dit que la vie c’est un système qui contrecarre par des apports extérieurs, l’augmentation naturelle du désordre (nommée entropie). Tout système vivant a une entropie négative.
C’est beau mais même là ça coince puisque apparement (ne me demandez pas j’ai rien compris) cela dépend à l’échelle à laquelle vous considérez votre système.
Alors finalement, à bout de recherche satisfaisante, certains flemmards, se diront que finalement, on s’en fout on a pas vraiment besoin de coller une étiquette sur le vivant pour pouvoir l’étudier, et ils n’auront pas tort.
D’autres penseront simplement qu’un être vivant c’est un être mortel, quelque chose condamnée à mourir. Cependant c’est déjà assez tordu quand on y réfléchit de définir quelque chose par sa disparition mais en plus est ce juste ? Tout être vivant est il destiné à mourir ? Existe-t-il des espèces immortelles ?

Qu’est ce que la mort ?

Au niveau de l’organisme humain :

Il n’existe pas de définition juridique de la mort. Cependant avant d’autoriser le prélèvement d’organes sur un individu présument mort, voici ce que les textes préconisent afin de s’assurer de la dite mort : vérification de l’absence de conscience et d’activité motrice spontanée, abolition des réflexes du tronc cérébral et absence de ventilation.
En gros, la médecine nous considère mort lorsque nos fonctions vitales ont cessé : nous ne respirons plus, le cœur ne bat plus et le cerveau lâche l’affaire. Ca a l’air assez clair énoncé comme ça, mais cela n’empêche pas les ratées comme le montre l’histoire de cet homme, 45 ans, qui s’effondre en plein Paris suite à une attaque cardiaque. Malgré l’intervention rapide du corps médical, celui ci sera déclaré en état de cœur arrêté et
candidat au don d’organes. Cependant au moment d’opérer, l’homme se réveille. Malaise.

Et oui car plus la science avance et plus il apparaît complexe de prédire l’exact instant où l’on bascule vers le « t’es pas ». (trépas, bouh le jeu de mot)

Dans les années 1960, la possibilité de transplanter des organes et la nécessité d’y procéder rapidement, impose au corps médical de définir l’instant précis du passage de la vie à la mort. Le décès était, à l’époque, déclaré si l’arrêt du cœur et de la respiration étaient constatés. Or avec l’apparition des technologies, comme les respirateurs artificiels ou le massage cardiaque, il est devenu possible de maintenir un organisme « en vie » même si son cerveau était devenu de la purée.
La conférence d’Harvard décrète donc que seule la mort du cerveau sera synonyme de mort légale. Ce qui apparaît comme une bonne chose, va se révéler en réalité être un casse tête (pardon pour ce jeu de mots déplacé). En effet, les critères définis pour constater la mort d’un individu seront entièrement liés à la technologie dont disposent les médecins et à leur philosophie. Ainsi vous pouvez être considéré comme mort si vous avez rencontré un bus en Angleterre (regardez à droite avant de traverser !) et que suite à cette rencontre impromptue, votre tronc cérébral, qui contrôle les fonctions vitales, est détruit. Par contre, cela ne suffira pas enFrance, qui vous considéra mort, seulement si, en plus de votre tronc cérébral, votre cortex, centre des émotions, des rêves et du désir, est atteint également.

Et châteaubriand qui disait « il n’y a qu’une minute de la vie à la mort »..Apparemment c’est pas si simple.

Que cela ne vous effraye pas d’être un donneur car, de toute façon, soyons honnêtes, cocorico ou union jack, une fois frappés par un bus, vous êtes mal barrés.

Petit rappel :
En France en 2014, 19000 personnes auraient eu besoin d’une greffe. Seules 5115 en auraient bénéficié.

La probabilité d’y passer, pour les habitants de pays riches, comme la France, double tous les 8 ans. Elle est de 0,1% à 30 ans et passe à plus de 10% à 85 ans.
Mais chose étrange, à partir de 90 ans, la probabilité de mourir se stabilise, voire diminue sans que l’on sache pourquoi !

La vieillesse, plus facilement que la mort, est descriptible et reconnaissable : diminution de la force musculaire, de l’élasticité de la peau, de la densité des os, perte des cheveux, de la tonicité des artères, tout cela est du à un même mécanisme, les cellules ne sont pas remplacées, tout fout le camp.
Quels sont les mécanismes qui nous font vieillir, nous rapprochant inexorablement de la mort ?

Au niveau cellulaire :

La vie d’une cellule humaine c’est pas compliqué.
En général : elle se différencie, se divise en moyenne une cinquantaine de fois successivement et puis elle meure. C’est ce qu’on appelle la limite de Hayflick.
Chez le poulet, une cellule se divise en moyenne 25 fois (la moyenne de vie d’un poulet étant de 10 ans) mais chez des organismes comme la tortue des Galapagos, qui peut vivre 100 ans, cette limite est de 130 divisions.
Cette observation suggère qu’il existe « une horloge cellulaire » dictant la fin des cellules.

Effectivement,
Les cellules meurent de façon programmée (il faut comprendre ici de façon non violente, contrairement à la nécrose ou l’autophagie) pour 2 raisons :
La première c’est parce qu’une enzyme, appelée la télomérase est inactivée dans la plupart de nos cellules. Cette enzyme a pour but, dans les cellules où elle est active comme les gamètes, ou les cellules souches, de « rallonger » l’ADN qui a été raccourci au cours du mécanisme de réplication pendant la division cellulaire. Dans les cellules où la télomérase est inactive, lorsque l’ADN devient trop court, les réplications s’interrompent, la cellule cesse de se répliquer, votre peau s’affaisse, vous pouvez enfin toucher vos genoux avec vos tétons sans vous baisser. Félicitations, vous êtes vieux.

La seconde raison pour laquelle les cellules meurent c’est parce qu’au bout d’un certain temps, un suicide va s’autoprogrammer, ça s’appelle l’apoptose. Il est régulé par un ensemble de gènes, et de cascade moléculaires.

Par ailleurs, la cellule est sans cesse attaquée par de funestes molécules, appelées radicaux libres, produits de la respiration cellulaire. Molécules dérivées du dioxygène et extrêmement réactives, elles vont attaquer et abimer toutes les autres molécules nécessaires au bon déroulement de la vie de la cellule, comme l’ADN, les protéines, provoquant des altérations successives. Ces altérations seront réparées par la cellule au début mais entrainent inexorablement une fragilisation des cellules et donc des organes qui les composent. On vieillit donc parce que nos cellules abimées, ne se divisent plus assez vite, à cause de leur télomérase inactive, mais aussi parce que le stock de cellules souches dont nous disposions semblent disparaitre, il n’y a donc plus de remplacement de nos cellules, les organes vieillissent et finissent pas ne plus être fonctionnels ce qui entraîne la mort.

Peut on empêcher le vieillissement en activant la télomérase, en empéchant l’apoptose ou en luttant contre les radicaux libres ?

Comment repousser la vieillesse et la mort ?

Ce que nous dit la recherche scientifique

Concernant la télomérase
Dans les cellules souches où elle est active en permanence, la télomérase permet à celles ci de se diviser à l’infini, mais curieusement ces cellules souches finissent-elles aussi par mourir. Pourquoi ? On ne le sait pas encore vraiment. Qu’arriverait il si on activait la télomérase dans les cellules différenciées, qui n’ont normalement pas de télomérases actives ?On pense que l’inactivation de la télomérase peut avoir deux rôles protecteurs pour notre organisme : premièrement en empêchant des divisions incontrôlée des cellules, elle prévient d’éventuels cancers. Deuxièmement, l’inactivation de cette télomérase constituerait un mécanisme de protection contre une accumulation des mutations engendrées par des erreurs dans la réplication de l’ADN. Donc dire bonjour à la télomérase, c’est dire peut être au revoir au vieillissement mais bonjour au cancer. Réjouissances réjouissances.

Concernant l’apoptose

Le suicide c’est bon. Oui le suicide cellulaire est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Sans apoptose, nos doigts de pieds ne seraient pas individualisés et nous aurions à la place des palmes. Nos sexes seraient une masse informe, indeterminée, et le cancer se propagerait à tous les étages de notre organisme. Car l’apoptose permet de structurer notre corps, lui donner sa forme, creuser dans le plein lorsque c’est nécessaire, comme dirait Jean Claude Ameisen « sculpter le vivant ». L’apoptose permet aussi d’éliminer rapidement des cellules qui seraient trop altérées dès que des signaux intérieurs ou extérieurs en commandent la survenue.
Vaut mieux donc que mes cellules se suicident correctement, parce que sinon c’est cancer.
Par ailleurs, d’après une étude dans la quête

Concernant les radicaux libres

Je vous l’ai expliqué tout à l’heure la vieillesse est en partie due, à l’accumulation de radicaux libres, produits de la respiration dans la cellule. La respiration est un phénomène complexe, faisant intervenir une coopération entre le noyau de la cellule et la mitochondrie. Un des marqueurs du vieillissement est le disfonctionnement de ces mitochondries, véritables usines énergétiques de la cellule. Les causes de ce disfonctionnement sont encore débattues mais David Sainclair et son équipe ont récemment montré que le déclin de la concentration d’une molécule dans le noyau, le NAD+ entraine une forme de communication alternative entre le noyau et la mitochondrie, engendrant le dysfonctionnement de celle ci, et l’accumulation de radicaux libres. Or la restauration du taux de NAD+, effectué artificiellement par les chercheurs sur des souris, a pour effet de restaurer les fonctions mitochondriales chez la souris. Comme si elle avait rajeuni !
Pour lutter contre les radicaux libres, nous entendons souvent la recommandation d’augmenter notre apport alimentaire en antioxydants naturels. Comme la vit E contenue dans les huiles végétales, noisettes, beurres, poissons gras, la vitamine C dans le cassis, persil, poivrons, kiwi et A (foie, œufs cuits, fromages, carottes) ou encore les polyphénols(thé vert, raisin, zinc, sélénium… ces produits, antioxydants peuvent capter les radicaux libres si dommageables pour la cellule. Cependant ce n’est pas aussi simple et il semble que l’organisme soit à l’origine d’un équilibre complexe entre antioxydants et radicaux libres.
Pour preuve le résultats de l’étude SU.VI.MAX : « Pendant 8 ans à partir de mars 1994, 13 017 hommes et femmes de 35 à 60 ans ont absorbé chaque jour des doses nutritionnelles de vitamines et minéraux antioxydants sous forme de capsule. La moitié d’entre eux prenait un placebo.
Aucune différence majeure n’a été décelée entre les groupes dans l’incidence totale du cancer), l’incidence de maladies cardiovasculaires ischémiques ou la mortalité toutes causes confondues. Cependant, une interaction significative entre sexe et effets de groupe sur l’incidence du cancer a été trouvé. Une analyse stratifiée selon le sexe a montré un effet protecteur des antioxydants chez les hommes mais pas chez les femmes. Une tendance similaire a été observée pour la mortalité toutes causes confondues (risque relatif: 0,63 [IC 95%, de 0,42 à 0,93] chez les hommes vs 1,03 chez les femmes [IC à 95, de 0,64 à 1,63%], p = .11 pour l’interaction)1,2. Aucun effet n’a été démontré pour les femmes. L’explication avancée est qu’elles étaient moins carencées en anti-oxydants avant l’étude que les hommes » cf wikipédia
En réalité, il semblerait que l’administration en antioxydants n’augmenterait pas la durée de vie, peut-être parce que l’organisme réduit la production de ses propres antioxydants lorsqu’ils sont apportés par l’alimentation. Il semblerait même que l’exposition à un stress oxydatif modéré serait bénéfique car l’organisme mettrait alors en place un mécanisme de protection contre les radicaux libres plus efficace, comme c’est le cas lors de certaines diètes.
La diète serait efficace aussi parce qu’elle réduit la glycémie et l’insuline, une hormone liée au vieillissement. La diète a pour effet de ralentir le métabolisme, de diminuer la production d’hormones, sauf pour les corticostéroïdes qui entraînent une résistance au stress plus forte.
Comme le souligne l’auteur de l’article dans science&vie, ne dit-on pas que l’on creuse sa tombe avec ses dents ?

Par ailleurs, d’après une étude dans la quête des gènes de « centenaires » des chercheurs ont découvert que des mutations de l’apolipoprotéine B, et l’apolipoprotéine E , molécules qui jouent toutes les deux un rôle sur la régulation du cholestérol, sont impliquées dans la longévité humaine.

D’autres pistes : importance de l’environnement

Pour plusieurs spécialistes cependant, si une bonne connaissance des phénomènes à l’échelle de la cellule est indispensable pour comprendre les mécanismes de vieillissement, elle n’est clairement pas suffisante. C’est le corps humain dans son ensemble qu’il faut considérer, ainsi que ses interactions avec l’environnement. Une expérience menée sur 20 000 « vrais » jumeaux, montrent que le patrimoine génétique n’entrerait en compte qu’à hauteur de 25% pour expliquer la longévité et que les 75 autres % seraient dus aux interactions avec l’environnement.

Des résultats étonnants ont aussi été obtenus avec des souris chez qui on provoque des maladies neurodégénératives. Si ces souris sont placées dans un environnement appauvri en stimulations physiques ou cognitives, la maladie survient rapidement. Alors que si ces souris sont placées dans un environnement stimulant (une roue pour faire de l’exercice, un labyrinthe pour la mémoire) les maladies surviennent beaucoup plus tard ou ne surviennent pas.
En parallèle, d’autres recherches révèlent que l’âge moyen de survenue des maladies neurodégénératives chez l’Homme est étroitement corrélée à des facteurs socioéconomiques et culturels, et en particulier au niveau et à la durée de la scolarisation et des études supérieures : l’âge moyen de survenue d’une démence sénile varie de 15 ans en fonctions de ces critères…

Il semblerait donc que les cellules vieillissent, non pas à cause du temps qui passe, mais à cause de leur appartenance à un corps âgé en interaction avec l’environnement, qui les a transformé.

Une conclusion qui semble être confirmée par l’expérience récente où des chercheurs ont administré du sang « jeune » (où un facteur de croissance appelé GDF11 est présent en quantité et décroît avec l’âge) à des souris âgées. Les résultats sont impressionnants : il semblerait que les souris âgées, soient à nouveau capables, comme les jeunes, de réparer leurs cellules musculaires, de résorber une hypertrophie cardiaque, d’améliorer leurs capacités physiques et cognitives ! On obtiendrait les mêmes effets en transfusant du sang humain..

Est-ce que cette transformation est complétement réversible ? C’est la question à un milliard.
Certaines étapes de la vie humaines semblent modifier profondément le corps, comme à la puberté où la sécrétion d’hormones en cascades interrompent la croissance, mais permettant la reproduction. Or à 30 ans ces sécrétions hormonales diminuent et entraînent la fragilisation de notre organisme. Par un effet complexe, il semble donc que les gènes permettant la reproduction soient aussi impliqués dans le déclenchement du vieillissement. La mort et la vieillesse seraient ils donc une conséquence du sexe ? (oui oui je sais ça faisait longtemps que je n’avais pas parlé de sexe, que l’on se rassure, on y arrive)

Pourquoi la vieillesse et la mort ? Une explication évolutionniste

Les êtres vivants évoluent dans un environnement risqué. C’est un fait. Même si vous êtespour toujours jeunes, vous risquez de vous faire choper par un orque lors d’une baignade, avoir le crâne défoncé par un chauffeur de bus, être haché menue par une machine à faire des saucisses, tombé du 18 eme étage en tenant de faire l’amour sur le rebord du balcon, être poignardé par une star de la téléréalité, ou vous prendre un pot de fleurs sur la tête en marchant dans les rues de Paris. Cette probabilité de mourir par « accident » n’étant pas nulle, elle finira par arriver si on lui en laisse le temps.
Qu’arriverait t il dès lors à une espèce qui, se reproduirait très tard au cours de sa vie ? Elle risque de mourir par accident avant d’avoir pu procréer, et donc finirait par s’éteindre. A contrario, une espèce se reproduisant jeune, est favorisée. Les parents se reproduisant jeunes, ont le temps, avant de mourir de transmettre leur génome « reproduction jeune » à leurs descendances. Or des gènes ne se transmettent pas tout seuls. Ils sont accompagnés d’une cohorte d’autres gènes. Que se passe t-il si les gènes favorisant la reproduction à un jeune âge sont liés aux gènes du vieillissement ? Ou encore si les gènes favorisant la reproduction au début de la vie de l’organisme contribuent ensuite à dégrader ce même organisme, une fois le stade de reproduction passée ? Tout simplement rien, puisque des mécanismes se mettant en place tardivement après la reproduction ne sont pas soumis à la sélection naturelle ! Comme l’explique Roman Ikonicoff dans science & vie «  dans tous les cas les lois de l’évolution ne semblent pas comporter de programme dédié à la mort naturelle des organismes. La mort n’est qu’un effet collatéral d’un filtrage de gènes qui s’est fait à l’aveugle dans une course à la reproduction entre organismes subissant des mutations aléatoires. Certains génomes bien que mutants et mal foutus (porteurs du vieillissement et de la mort) ont rendu ceux qui les portaient meilleurs reproducteurs, ce qui a fini par les rendre majoritaires. Et la vieillesse n’est de ce point de vue, qu’un effet de mutations mortifères invisibles aux yeux de la sélection naturelle. » Il semble même que pour certains organismes la mort et le vieillissement des parents soient des avantages pour la descendance, comme le blé qui en mourant fournit les ressources nutritives à ses descendants pour se développer, ou certains autres végétaux qui en mourant, laissent l’espace nécessaire au développement de leurs descendances.

Cette théorie est confirmée par une étude qui montre que moins l’environnement est risqué (c’est à dire moins il y a d’accidents mortels) plus on vieillit lentement. En effet en comparant deux populations d’une même espèce d’opossums, une se développant sur la continent et l’autre sur une île voisine à l’abri des prédateurs, il a été prouvé que le cycle reproductif des insulaires peut s’étendre sur 2 ans au lieu d’un pour les continentales, et que leur longévité est supérieure à 2 ans pour les insulaires alors qu’elle est inférieure à 2 ans pour les opossums continentaux.

D’après les théories évolutionnistes, la durée de vie d’un individu dépend donc du risque de la mortalité accidentelle.
Cela expliquerait en partie, l’avantage pour des êtres vivants, de vivre en société, celle ci réduisant les risques environnementaux, elles permettraient aux espèces sociales de vivre plus longtemps. Ce serait pour cette raison que les termites, fourmis et abeilles auraient une durée de vie supérieure aux guêpes ou aux papillons. Certains individus issus de ces populations, sont exceptionnellement protégés et peuvent vivre beaucoup plus longtemps que leurs congénères, comme la reine fourmi qui peut vivre jusqu’à 30 fois plus longtemps que ses ouvrières.

Ce que nous apprend l’observation de la Nature : Comment certaines espèces repoussent les limites de la mort

Technique 1 : Ne pas vieillir

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Certaines espèces du monde vivant semblent se jouer des lois que nous avions considérées comme immuables dans la nature.
Parmi elles, se trouve, la plus étonnante de toutes, la méduse TURRITOPSIS NUTRICULA, vivant dans les eaux des caraïbes.

Cette petite méduse a la particularité de pouvoir, même après avoir atteint sa forme adulte, mature sexuellement, de rajeunir et de retourner vers sa forme juvénile et de répéter ce processus de façon infinie.

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C’est la seule espèce connue possédant cette caractéristique, ceci est rendu possible par un mécanisme cellulaire dit de trans-différenciation. Des cellules adultes déjà spécialisées sont capables de se transformer en un autre type cellulaire ou de retourner à un état non différencié, comme celui des cellules souches. Autant dire que cet organisme ainsi que les mécanismes moléculaires de ce rajeunissement fait l’objet de nombreuses études.
Cependant, et malgré ce « super pouvoir » de rajeunir à l’envie, Turritopsis Nutricula reste mortelle car il n’a pas exclu que, jeune ou vieille, elle finisse quand même dans l’estomac d’un de ses prédateurs..

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Technique 2 : Faire des clones

D’autres espèce de cnidaires, et notamment les hydres peuvent se reproduire à l’identique de façon indéfinie. Ce phénomène de reproduction asexuée peut se dérouler chez un individu intègre ou parfois sur un individu sectionné. Un bourgeon apparaît alors sur une partie de l’hydre et celui ci grandit et se détache pour donner un nouvel hydre identique au premier, possédant le même matériel génétique, un clone.
Ainsi, comme dans la mythologie, on peut considérer l’hydre comme immortelle biologiquement.

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Une hydre qui ne se doute pas qu’on la prend en photo

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une hydre en train de faire des clones par bourgeonnement. elle aussi pensait faire ça en toute intimité. c’est raté

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Ainsi, on peut considérer l’hydre comme immortelle biologiquement, cela a d’ailleurs inspiré de nombreux mythes:

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l’hydre dans la mythologie: ses têtes repoussent quand on les coupe. Nous ne commenterons pas la dimension phallique de cette histoire car des mineurs me lisent et je ne veux pas de procès.

Les végétaux ont souvent recours à ce mode de reproduction et niveau immortalité, je dois avouer qu’ils nous humilient. Beaucoup de végétaux sont capables de former un organisme entier à partir de n’importe laquelle de ces cellules, cela est du au fait que leurs cellules sont toujours capables de se différencier en plusieurs types cellulaires. A partir d’une cellule de tronc, il est donc possible de voir réapparaitre, une branche des bourgeons et des fleurs. N’avez vous jamais remarqué sur une souche fraichement coupée, les nombreuses petites repousses ?
D’autres espèces comme les pucerons, les abeilles, ou certains reptiles comme les lézards fouette-queue peuvent se reproduire en produisant des clones, issues d’ovules non fécondés, on parle alors de parthénogenèse. En passant, je tiens à dire que lorsque l’on sait que les lézards fouette-queues sont essentiellement composées de femelles qui donnent naissance seules à d’autres femelles, on peut se demander si celui qui les a nommées n’avaient un sens de l’ironie particulièrement développé. Le matériel génétique est donc transmis fidèlement de générations en générations, l’information est donc immortelle, même si elle peut subir, en cours de route des modifications, appelées mutations. Il serait cependant trompeur d’assimiler l’immortalité de l’information à celle de son porteur : ce n’est pas parce que 2 personnes portent le même matériel génétique qu’elles deviennent immortelles (dans le cas contraire, les jumeaux seraient nos nouveaux supers héros)

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Technique 3 : remplacer les organes défectueux

L’axolotl est un petit amphibien qui outre sa capacité à rester toute sa vie à l’état larvaire si les conditions pour devenir adulte ne sont pas réunis, est en plus capable de régénérer nombre d’organes endommagés ou détruits (pattes, morceau de queue et parfois de cerveau) à l’état larvaire. Nul doute que de pouvoir régénérer une partie de son cerveau lorsqu’il est endommagé pourrait servir à repousser la mort..

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l’axolotl, ce super héros qui fait vaguement penser à une….

Technique 4 : attendre la fin de l’orage

En 2007 des scientifiques ont retrouvé une graine de palmier vieille de 2000 ans sur le site archéologique du palais d’Hérode. A la surprise générale cette graine une fois plantée a donné naissance à un dattier !

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dattier obtenu après germination des graines vieilles de 2000 ans.

Mais les espèces les plus étonnantes en termes de résistance à des conditions extrêmes, les champions de la résistance, ce sont bien sûr les tardigrades. Ces organismes microscopiques appelés oursons d’eaux sont capables de résister à des températures et des pressions peu propices habituellement à la vie, mais aussi aux radiations et à la présence de produits chimiques. En effet, dès que les conditions extérieures mettent son organisme à rude épreuve, le tardigrade se déshydrate jusqu’à inactiver totalement son métabolisme, on dit qu’il est en état de cryptobiose, or durant cet état de cryptobiose, aucun métabolisme n’est détectable, exactement comme s’il était mort! Cet état peut être maintenu plusieurs années et dès lors que les conditions du milieu deviennent à nouveau propices, le tardigrade sort de son été de cryptobiose comme s’il ressuscitait !

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Qui pense encore qu’il est facile de définir la vie ?

Il semblerait donc que face à la mort, les espèces ne soient pas égales. Qu’en est il au sein de l’espèce humaine ?

Ethiques : Espérance de vie, causes de la mort : un état des lieux, des disparités criantes/transhumanisme.

On dit que la mort, comme l’amour est aveugle, et que c’est la seule chose devant laquelle les êtres sont égaux. C’ets loin d’être vrai, pour l’amour comme pour la mort, mais pour des raisons personnelles, je ne parlerai que de cette dernière ici.
Alors qu’un islandais vit en moyenne 81 ans (ok, dont 42 sous lexomil et brennivin à cause du climat), au lesotho on meurt à 42 ans. Et pourtant, il fait beau là bas. Si on veut être sûre de vieillir mieux vaut d’ailleurs être une femme française, japonaise, canadienne, australienne avec un haut niveau d’études. Bref la mort ne frappe n’importe comment, ni n’importe qui. Elle frappe moins les riches, qui ont du temps pour faire du sport, qui ne s’entassent pas dans de minuscules appartements favorisant la propagation des maladies, qui peuvent se soigner plus facilement, qui ont accès à une alimentation plus saine. La mort préfère les pauvres.

Cela me met presque d’humeur pour lire Celine, ce podcast tiens.
Encore une fois aucune justice
Certains particulièrement riches, poursuivent le rêve de devenir éternel. C’est le cas de Larry Page, un des deux fondateurs de Google (et oui encore Google, j’en avais déjà parlé sur les génomes). Larry Page a mis à disposition plus de 50 milliards d’euros pour vaincre la mortalité. Autre milliardaire, le russe Dmitry Itskov, est persuadé que l’immortalité de l’Homme passe par le transhumanisme, que notre esprit sera transférable d’un corps artificiel à une autre. En France, c’est Laurent Alexandre, qui nous permet monts et merveilles à l’aide du séquençage des génomes (ça tombe bien il a justement une société permettant de séquencer les génomes). Pas à une contradiction près, il prévient quand même que l’environnement est bien plus important que les gènes dans la lutte contre certains cancers.
Cependant tout n’est pas rose, même pour les pays riches, et il semblerait que contrairement à ce nous avons observé ces dernières décennies, l’espérance de vie en bonne santé commence à baisser sensiblement.
Mais que ce passerait-il pour l’économie dans une nation de vieux ? Contrairement à l’idée reçue que la société déclinerait, il semble que le PIB d’un pays est d’autant plus important que sa population vieillit. ET que c’est bien le vieillissement de la population qui développe des richesses. Car des personnes sachant qu’elles vont vivre vieux, investissent davantage dans l’éducation et l’apprentissage des nouvelles technologies ce qui doperait l’économie. C’est en tout cas ce qui ressort de l’analyse d’économistes comme Philippe Aghion.

Tout ça pour dire, ma grand mère qui rouspète après ma jupe, qu’elle est trop courte, mais si c’est la mode, hein aujourd’hui les jeunes, que ta mèche à lui elle est trop longue, que sa chemise à l’autre elle est débraillée, que le nouveau boulanger, il est pas possible, et que t’as vu les nouveaux rideaux de la voisine, hein, qu’est ce qu’elle a besoin de suspendre un mois de salaire sur deux tringles, cette greluche, paraît qu’elle a divorcée, et puis dis pas bonjour comme ça aux étrangers, il pourrait brûler ta voiture pendant ton sommeil, ben j’en profite et je lui fais lui un bisou parce que ça va pas durer. (et non ce ne sont pas des menaces, mamie).

En attendant, dormez bien, évitez le stress, mangez sainement et soyez riches, vous vivrez longtemps.

Pour en savoir plus :

La soi disante cellule zombie :

http://www.pnas.org/content/109/43/17336.full
http://leprocrastinateur.com/un-labo-a-cree-la-premiere-cellule-synthetique-les-medias-lappellent-cellule-zombie/

prédire sa mort dans les 5 années à venir : http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/03/02/voulez-vous-savoir-quand-vous-allez-mourir/

l’heure de sa mort :
http://www.lepoint.fr/science/comment-connaitre-l-heure-de-sa-mort-04-12-2012-1539317_25.php

l’homme qui était mort et puis non en fait :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2008/06/10/le-donneur-d-organes-n-etait-pas-mort_1056121_3244.html

http://www.relay.com/science-et-vie-hors-serie/comprendre-vivre-vaincre-la-mort-numero-248-science-16422-39.html

interview de Jean claude ameisen : la longévité a-t-elle une limite ?
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-la-longevite-a-t-elle-une-limite-19345.php

http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20131107.OBS4581/record-de-longevite-pour-un-coquillage-de-507-ans.html

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-pour-reparer-des-ans-l-irreparable-outrage-19143.php

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/11/12/la-longevite-nouveau-defi-de-la-science_1602130_3224.html
http://www.science-et-vie.com/2014/11/travail-de-nuit-accelere-vieillissement-du-cerveau/

Faire rajeunir des souris en rajoutant du NAD dans leurs cellules : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4076149/

Faire rajeunir des souris :
http://www.newscientist.com/article/mg21328536.200-fountain-of-youth-enzyme-lengthens-mouse-life.html#.VGnVCleG_vU

les transfusions sanguines comme fontaines de jouvence : http://www.newscientist.com/article/mg22329831.400-young-blood-to-be-used-in-ultimate-rejuvenation-trial.html#.VGnVa1eG_vU

L’espérance de vie en bonne santé baisse :

http://www.lepoint.fr/societe/l-esperance-de-vie-en-bonne-sante-baisse-legerement-en-france-19-04-2012-1452962_23.php

Google et calico :

http://www.20minutes.fr/sciences/1224775-20130919-20130919-calico-google-attaque-defi-immortalite

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